En savoir un peu plus sur la coccinelle
Sommaire
- Rencontre avec la coccinelle.
- La bête à bon Dieu : mais d’où vient ce surnom ?
- Quid des fameux points noirs sur sa carapace ?
- La Coccinella Septempunctata est-elle utile pour notre écosystème ?
Rencontre avec la coccinelle.
Changeons quelques instants de registre et abandonnons les terribles punaises de lit, blattes et autres rats, pour nous concentrer sur une jolie petite bête que nous connaissons sous le nom de coccinelle.
On parle rarement d’elle, la “bête à bon Dieu”. Elle a depuis toujours bonne presse, à juste titre d’ailleurs. Rouge, jaune, marron ou encore zébrée, prenons quelques minutes pour faire connaissance avec ce petit insecte connu et apprécié de tous.
Il existe plus de 6 000 espèces de coccinelles dans le monde. La plus connue en France est la Coccinella Septempunctata, la fameuse coccinelle rouge à points noirs, 7 pour être précise !
La Coccinellidae est un insecte de l’ordre des coléoptères, qui mesurent entre 3,5 et 5 mm selon l’espèce. Elle pèse environ 15 milligrammes. Elle est dotée de 3 paires de pattes et de 4 antennes qui lui permettent de sentir ses proies. Elle vit entre 1 et 3 ans.
La bête à bon Dieu : mais d’où vient ce surnom ?
Aujourd’hui elle fait le bonheur des jardiniers qui ne jurent que par elle, cependant son histoire est tout autre. Flashback !
Au Xème siècle, dans un Paris en proie aux crimes, un pauvre homme est condamné à l’échafaud pour meurtre. Innocent, ce dernier le crie sur tous les toits, haut et fort. Le condamné, sur le point d’être exécuté, voit une coccinelle se poser sur son cou. Chassée par le bourreau, elle revient encore et encore au même endroit. Le Roi Robert II témoin de la scène y voit alors un signe divin et gracie le condamné.
Coup de chance ou excellent travail de la police de l’époque, le véritable coupable est arrêté quelques jours plus tard. Il n’en fallait pas moins pour répandre cette jolie histoire et faire de la coccinelle un véritable porte-bonheur !
Quid des fameux points noirs sur sa carapace ?
Revenons aux choses sérieuses, contrairement aux idées reçues, les points noirs sur la carapace de la coccinelle ne correspondent pas à son âge. Ils différencient tout simplement l’espèce de l’insecte. Nous retrouvons 2, 7,10 ou 22 points. Autre information à savoir, les coccinelles s’accouplent en fonction de leurs espèces (donc en fonction du nombre de points sur leur carapace).
A ce jour, la coccinelle n’a pas réellement de prédateur. En effet, grâce à l’auto hémorrhée également appelée la saignée réflexe qui est un comportement d’auto-défense, la coccinelle se laisse tomber en cas d’agression et se retrouve sur le dos. Elle sécrète alors via l’extrémité de ses pattes un liquide amer et très odorant qui éloigne l’éventuel prédateur.
La coccinelle pond ses œufs sous forme de grappe, entre 50 et 400, sur des feuilles remplies de pucerons.
La Coccinella Septempunctata est-elle utile pour notre écosystème ?
Oui, elle fait réellement le bonheur des jardiniers qui l'utilisent pour les potagers et les jardins d’agréments. En grande vorace, tout comme ses larves, elle engloutit jusqu’à 250 pucerons ou cochenilles par jour. Véritable alternative aux traitements chimiques, elle est une auxiliaire très appréciée.
Alors ?? conquis par cette gentille bestiole ?
En savoir plus
- La lutte contre les nuisibles en restauration
- Qu’est-ce que la gale ?
- Quels sont les impacts positifs des insectes dans l’environnement ?
- La scolopendre : tout savoir
- La leishmaniose
- Le sarcopte de la gale (acarien)
- L’araignée : en savoir un peu plus sur cet animal
- Les fiches de sécurité ou FDS
- Nuisibles : conseils aux nouveaux locataires et propriétaires d'un logement
- Comment se débarrasser des martres ?
- Comment se débarrasser des fouines ?
- Qu'est ce qu'un technicien hygiéniste 3D ?
- Comment se débarrasser des taupes ?
- Le pyrèthre : un insecticide naturel
- L’entomologiste en quelques lignes
- L’homologation d’un produit
- Les pesticides : en savoir plus
- La substance active et la lutte antiparasitaire
- Les Équipements de Protection Individuelle
- La préférence olfactive
- L’importance de l’analyse d’une intervention de désinsectisation ou dératisation
- Lutte antiparasitaire : pourquoi contacter un professionnel ?
- L’alternance des produits biocides dans la lutte antiparasitaire
- Prévention et lutte antiparasitaire
- Le syndrome de Diogène et la désinsectisation
- La Tipula
- L’entomophobie ou la peur de l’insecte
- Restaurateurs et métiers de bouche : vos obligations en matière de sanitation